
Nouvel An en Égypte : des origines ancestrales
Le Nouvel An dans l’Égypte antique appelé « I Akhet 1 » correspondait aussi avec deux faits importants pour les Égyptiens. Déjà, il intervenait lorsque le Nil, fleuve sacré, entrait en crue. Cette crue du fleuve était expliquée par différents mythes, mais pour les Égyptiens, elle était surtout la marque du dieu Hâpy. Dans tous les cas, la crue du Nil était indispensable pour les cultures.
En même temps que la crue, les Égyptiens guettaient l’apparition de l’étoile Sothis (Sirius) annonçant le Nouvel An en Égypte. En Égypte, le Nouvel An lors de l’Antiquité était fêté avec faste et enthousiasme dans tout le pays. C’était une des plus importantes célébrations de l’année.
Les Égyptiens avaient pour habitude de faire des offrandes aux dieux ainsi qu’aux morts. On amenait aussi de l’eau du Nil. Le Nouvel An en Égypte était l’occasion pour les Égyptiens de se livrer à toutes sortes de rites et de processions. Le pharaon lui-même offrait des présents plus ou moins onéreux à ses plus fidèles serviteurs pour s’assurer de leur fidélité éternelle.
Le saviez-vous ?
Parfois appelé aussi Râ, Rê est le créateur de l’univers et le dieu du soleil. Le jour de l’an symbolise le jour de sa naissance. À cette occasion, les Égyptiens ne manquaient pas de lui apporter des dons et offrandes.